Armande Altai Admin
Nombre de messages : 625 Age : 33 Age (du perso) : 54 ans Passions : Le chant et le spectacle Côté coeur : Mariée Date d'inscription : 29/11/2006
Feuille de personnage Situation : Relation au Chateau :
| Sujet: Romain Dim 13 Jan - 22:45 | |
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Romain Billard Artiste Glorieux
Nombre de messages : 1581 Age : 34 Age (du perso) : 22 ans Passions : Musique Côté coeur : Occupé. Date d'inscription : 23/12/2006
| Sujet: Re: Romain Ven 18 Jan - 20:31 | |
| *Romain entra dans la salle ce jour d’évaluations détendu et souriant. Depuis quelques jours, le grand brun avait réfléchi à ses évaluations. En fait, ce sont les commentaires du Jury lors du prime qui trottaient dans sa tête depuis qu’il les avait entendus.. Il n’avait pas été mauvais. Il n’avait été spécialement bon non plus. Juste dans la moyenne. Mais être dans la moyenne ne suffisait pas à la Star Academy. « Cependant, je t'ai trouvé un peu plus timide que d'habitude et j'ai retrouvé quelques tics du début de l'aventure.. », avait noté Pascal Nègre. Et Romain en fut marqué. S’il revenait à son niveau lors de son entrée au château, il était bon à partir à côté des autres qui progressaient de semaine en semaine. A ce stade de l’aventure, l’academycien était dans la moyenne. Bien sûr que ce n’était pas dramatique, et bien sûr que ce qu’avait dit Pascal Nègre au fond n’était pas si terrible que ça. Il pouvait se rattraper. Romain se servit des évènements de ce dernier prime pour se faire peur. Il se connaissait, il fallait une remise en question et il se remettait à travailler dur. Au moins il savait ce qu’il voulait ici. Et ce n’était sûrement pas entendre qu’il régressait..*
Qui peut prétendre me connaître Sans se contenter du paraître Image toute faite ou projection C' qu'on vous prête est à confusion Qui peut prétendre me comprendre Quand il faut de tout se défendre Passé les on-dit, cassé la glace Et gratté le vernis en surface Quand soi même on cherche et se perd Pour toute une vie qu'on veut bien faire
*Pour son évaluation, il avait choisi la chanson « La prétention de rien », qui était dans la liste des proposées. Il aurait pu en prendre une autre. Mais c’était celle-là qu’il voulait. Après avoir échangé quelques mots avec les professeurs assiégés, il s’installa au piano pour enfin se lancer. Il réfléchissait encore durant les quelques pas qu’il fit pour s’installer derrière le clavier. Il savait qu’il se mettait lui-même la barre haut, mais il n’en paraissait pas stressé pour autant. Il ne l’était pas. S’il commençait à paniquer il ne parviendrait pas à réussir comme il le voudrait son évaluation. Romain prit une profonde inspiration avant de débuter. Puis se lança, et on put entendre les premières notes de la chanson s’échapper de l’instrument.. Dès la première phrase, sa voix était imposante et juste. Le message de la chanson devait de se faire comprendre du début à la fin. C’était le commencement qu’il ne fallait pas manquer. Romain le fit avec le sentiment du moment, et il avait de quoi dire sur cette chanson vu tout ce qu’il avait travaillé sans rien dire. Lui interpréta la chanson avec une articulation presque exagérée, directement impliqué dans les paroles et l’atmosphère suivante. Le visage proche du micro, les doigts glissant sur les touches noires et blanches, il posait son regard sur ses professeurs, au dessus du piano. Intense déjà. Il avait attendu pas mal de jours, maintenant il avait 3 minutes et 52 secondes pour appliquer tout ce que les professeurs lui avaient dit, tout ce qu’il s’était promis de montrer. Ces paroles, il les pensait. Pas un mot, pas une note qu’il ne vivait pas. C’est pourquoi on pouvait comprendre l’investissement des plus complets dès le premier son. Sa voix s’adoucit légèrement, plus fluide sur les deux dernières phrases du premier couplet en annonce du refrain..*
Je suis comme je suis J'aime comme j'aime Même si j'en paie le prix Je suis comme je suis Je suis mes envies Comme suivent ceux qui m'aiment Je rêve comme je rêve Plutôt mal que bien Parfois même un rien Je suis comme je suis En tout cas je n'ai La prétention de rien
*« Je suis comme je suis, j’aime comme j’aime », ainsi l’actuel occupant de la deuxième place entama le refrain si cher à ses yeux. Il jouait beaucoup de son regard, fixé sur les professeurs. Il lui arrivait de fermer rapidement les yeux, ou encore de regarder ce que faisaient ses doigts sur les touches, sûrement pour mieux apprécier la subtilité des mots. Sorte d’investissement personnel. Mais en général, ses deux yeux bleus était posés sur les quelques personnes face à lui, reflétant ses pensées, ses sentiments même. Mais cela ne faisait pas tout, car dans son interprétation il y avait forcément sa voix qui jouait aussi. Juste déjà, aucun problème là-dessus surtout lorsqu’on a grandit en fredonnant un air sur ses instruments parfaitement accordés. Même lorsqu’il effectuait de légers effets de voix, l’ensemble restait agréable à l’oreille. Et puis particulière aussi. Romain avait ce timbre de voix caractéristique. Il pouvait interpréter tous les registres qu’il pouvait, on savait que c’était lui. On l’entendait. Il s’en créait un atout. De plus en plus d’artistes deviennent quelconques dans un groupe tant leur voix est commune. Lui avait ce petit plus. Mais l’essentiel de son interprétation, du moins selon lui, était qu’il ne pouvait pas être plus sincère.. Et il le montrait. Il dévoilait en quelques sortes une partie de lui –peut-être – insoupçonnée au travers de ce succès de Pascal Obispo, invité d’honneur au prochain prime. Sur la phrase « en tout cas je n’ai », le musicien avait le regard baissé sur les touches du piano comme en attente du meilleur. Il ne le reposa sur ses professeurs qu’à la phrase suivante, qui reprenait le titre de la chanson, « La prétention de rien »..*
Qui peut prétendre avoir la clé De mon enfance et ses ratés Ranger tous vos clichés qui rassurent Des blessures à vivre sous l'armure Mais qui peut prétendre encore prétendre Avoir un jugement à rendre Et pouvoir s' regarder en face Qu'est-ce qu'il aurait fait à ma place Quand moi même je cherche et m'y perd Pour tout un cirque qu'il faut bien faire
*Déjà un couplet et un refrain étaient passés. Romain avait beau profiter de chaque parole de la chanson, de chaque accord.. le temps passait toujours bien trop vite lorsqu’il prenait du plaisir à faire quelque chose. Encore, et encore, les paroles s’apparentaient à son état. Il reprit sa voix plus saccadée, mais sans exagération. Le tout devait rester agréable. Son regard jouait un rôle important, Romain s’en servait. Puisqu’il parvenait à traduire ses pensées, ses différentes émotions juste par le regard, il l’utilisait dans ses interprétations. Sur la phrase « de mon enfance et ses ratés », songeant à son enfance en question, l’homme derrière le piano haussa légèrement les sourcils. Il était impliqué dans la chanson, nul doute là-dessus. Et naturellement, il réagissait à sa manière, par ses mimiques, sur les différentes paroles. Mais il veillait à ne pas se laisser reprendre par ses « tics du début de l’aventure », appliquant les conseils cachés dans les commentaires du Jury lors du prime. Plus il avançait dans le texte, plus Romain avait le sentiment de se révéler, presque de se dénuder. Pour un timide comme lui, c’était peu commun. Il ne pouvait faire cela qu’en musique. Peut-être cette chanson était-elle une mise en garde avant la sortie. Lui était encore enfermé dans le château, coupé du monde et de l’actualité. Des gens. Mais viendrait le moment de sortir, et il ne savait ce qui pouvait lui tomber dessus à ce moment là. Que ce soit bon ou mauvais. Peut-être que tout ce contexte le poussait à se retrouver dans le tissu de mots qu’il aurait pu lui-même écrire. Romain adressait des regards à tous ses professeurs. Il maîtrisait la justesse de sa voix, mais ne réfléchissait pas tellement lorsqu’il chantait. Il se contentait de penser aux paroles, et de se laisser aller là-dessus. La simplicité et la sincérité dans la voix qui était plus fluide en fin de couplet, comme lors du précédent, il continua..*
Je suis comme je suis J'aime comme j'aime Même si j'en paie le prix Je suis comme je suis Je suis mes envies Comme suivent ceux qui m'aiment Je rêve comme je rêve Plutôt mal que bien Parfois même un rien Je suis comme je suis En tout cas je n'ai La prétention de rien
La prétention de rien
*Romain enchaîna sur le refrain, esquissant un léger sourire derrière son micro. Il se pinça légèrement les lèvres, puis reprit les paroles qu’il aimait tant. Il restait pleinement dans la chanson, prenant de plus en plus de plaisir à chanter. Ses professeurs pouvaient lire cela dans son regard. L’implication et le plaisir. Toujours juste même dans les notes les plus difficiles à atteindre, et sincère il fixait ceux qui l’observaient lorsqu’il chantait. Il laissait aller ses doigts sur les touches noires et blanches, comme il savait si bien le faire. D’ailleurs de temps à autre, il regardait rapidement ses doigts en action. Le grand brun aimait tant la musique, jouer d’un instrument, chanter.. qu’il souhaitait profiter le plus possible de ces quelques semaines passées ici. Romain paraissait détendu derrière son piano, il changeait de point de regard, esquissait parfois des sourires ou encore faisait des mimiques selon le texte qu’il chantait. Il n’était pas figé, inexistant. C’était même plutôt le contraire. Malgré qu’il soit derrière un piano, il ne cherchait pas à s’effacer derrière l’instrument. Il continuait d’exister. Et sa présence occupait la salle entière, tout comme sa voix qui portait, allant du professeur le plus proche de lui au professeur le plus éloigné. Les deux fois où il prononça « La prétention de rien », Romain avait le regard posé sur les professeurs, comme si le message le plus important de la chanson résidait dans ces quelques mots. La seconde fois était plus aiguë que la première. Il avait particulièrement insisté, volontairement, sur ces quatre mots..*
Je suis comme je suis J'aime comme j'aime Je suis comme je suis Je rêve comme je rêve Je suis mes envies Comme suivent ceux qui m'aiment Ceux qui m'aiment Je suis comme je suis
Je rêve comme je rêve Plutôt mal que bien Parfois même un rien Je suis comme je suis En tout cas je n'ai La prétention de rien La prétention de rien La prétention de rien
Je suis comme je suis Je suis comme je suis Je suis comme je suis
*Le tempo changea légèrement vers la fin de la chanson. Les accords devenaient plus forts, plus espacés. Romain regardait le clavier du piano, avant de reprendre en chantant. Il avait plus de douceur dans la voix, regardait ses professeurs. Il tint la note sur le deuxième « Je suis comme je suis », mais moins longtemps que l’artiste de la version originale, Pascal Obispo. Il avait l’habitude de s’approprier une chanson, en la changeant à sa sauce. Quelques fois, il lui arrivait de la changer presque sur tous les points, d’autres de changer les voix.. Sur celle-ci, il avait été fidèle à la version originale. Mais il y avait quelques petites touches personnelles tout de même. Il effectuait quelques effets de voix, réussis, sur certaines phrases. Sur quelques phrases, il lui arrivait de fermer les yeux, rapidement. Puis, le tempo redevint comme au début de la chanson. Durant la transition, Romain regarda à nouveau le clavier du piano, pour reprendre les accords avec lesquels il avait commencé la chanson. Le doux rêveur, comme certains l’appellent, continua donc sur « Je rêve comme je rêve.. ». La chanson devenait de plus en plus intense. Tout s’amplifiait, pour un final en beauté. Sa voix, plus importante, son regard, plus profond et sincère, ses attitudes.. Il prenait simplement du plaisir à chanter et le montrait. C’était presque une nouvelle étape pour lui ce qu’il achevait de réaliser. Romain avait, si on peut dire, révélé une autre partie de lui. Il finit la chanson en douceur, sur un dernier « Je suis comme je suis » qui voulait tout dire. Il avait donné ce qu’il avait voulu donner durant ce moment. Il espérait ne pas avoir trop déçu.. Il sourit légèrement, puis se leva et remercia ses professeurs. Puis il sortit de la salle, et regagna le château pour laisser la place à l’élève qui attendait..* | |
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